Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/52

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tait ordinairement ce que disait Charlot.

— Voyons, Charlot, si tu avais battu Juana, et si Juana, au lieu de te le rendre, venait t’embrasser, ne serais-tu pas honteux de ta méchanceté et disposé à devenir meilleur ? Eh bien ! mon enfant, la plus belle et la plus terrible vengeance que l’on puisse tirer du méchant, c’est le pardon et la bonté.

— Pourtant, je t’assure, mère, qu’on ne peut pas toujours être bon. Quand on nous frappe, encore passe ; mais quand on nous manque de respect…

— Qui donc vous aurait manqué de respect, monsieur Charlot ? dit en souriant Louise.