Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/77

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— Elle est calme, elle raisonne, tandis que je délire. Elle céderait peut-être par bonté, par pitié. Mais elle ne m’aime pas ; elle ne peut m’aimer. Elle est trop pure, trop parfaite ; et moi, je suis trop vieux, trop laid.

Louise lui prit la main.

— Dites-moi, supplia-t-elle, que vous m’aimez toujours, que vous ne m’en voulez pas de mon refus, que vous ne me quitterez pas, que nous resterons à jamais amis.

— Oui, vous avez raison, répondit-il résigné et calme en apparence, vous ne pouvez faillir, vous ! Merci de m’avoir rappelé à moi-même, merci de votre pardon ! Que vous êtes bonne et