fringue, fringue sur l’aviron.
« Nous avons, a dit Dubois, (grammairien du seizième siècle,) un nombre infini d’interjections qui se trouvent dans les chansons populaires, comme lirompha, dada, etc. »
Il ne faut pas croire, cependant, que tous ces mots et locutions de refrains soient autant d’interjections à peu près inexplicables. Dans Fringue, fringue sur l’aviron, les mots :
Tortille morfil, |
ont un sens réel, facile à saisir, et qui est celui-ci :
« Arrangeur de faucilles, fais tordre le morfil de ta lame ; frappe ta lame de ton marteau. »
On sait qu’on appelle morfil ces parties d’acier presqu’imperceptibles qui restent au tranchant d’une lame que l’on vient de passer sur la meule.
(Pour les autres paroles, voir Va, va, va, p’tit bonnet, grand bonnet.)