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XI
Diplomates et gens d’épée, — M. de la Galissonnière. — Mauvaise politique. — M. de la Jonquière. — Sa mort au Château. — M. Duquesne de Menneville. — Hostilités. — Piraterie. — M. Pierre de Vaudreuil de Cavagnal. — Ce qu’étaient le gouverneur-général et l’intendant. — M. de Vaudreuil après la Cession. — Le Château de Collier. — Mort de M. de Vaudreuil en 1778. — Mort de M. de Rigaud en 1779.
ne étude qui s’impose à tous les économistes politiques est celle des traités qui, d’ordinaire, suivent les luttes
à main armée entre les nations. Plus d’une fois la diplomatie
est venue gâter l’œuvre des gens d’épée ; c’est ainsi
que le traité d’Aix-la-Chapelle, qui suivit les journées de
Fontenoy, de Lawfeld, de Berg-op-Zoom, de Tournay, de
Gand, etc., eut pour la France victorieuse les plus fâcheux
résultats, notamment en ce qui concernait ses colonies de
l’Amérique du Nord.
Ce traité fut signé le 18 octobre 1748. « Le marquis de Saint-Sévérin, l’un des plénipotentiaires français, déclara, à l’ouverture des négociations, qu’il venait accomplir les paroles de son maître, qui voulait faire la paix, non