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Page:Gaillet - La vie de Marie Pigeonnier, 1884.djvu/147

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XXVII

La fin d’un chameau

Le chameau vieilli, sans souffle, traîne péniblement ses misérables jours sur le sable dévorant du désert ; il y meurt, et bientôt sa carcasse paraît dans le lointain comme un buisson desséché.

Marie Pigeonnier a déjà un pied dans le sable.

Nous la retrouverons quelque soir de carnaval, offrant au coin d’une rue bien noire des baisers puants aux avinés de barrières ; elle mourra sous un banc, la tête sur un tas d’ordures, dans ses guenilles affreuses ; on ramassera son corps infect, on le jettera dans un tombereau pour le porter à la Morgue.

E finita la Commedia !