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Page:Gaillet - La vie de Marie Pigeonnier, 1884.djvu/87

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XIV

De la rue aux planches, et vice-versa.

Il s’agissait de faire dans le monde une rentrée propre et écrasante.

Pour cela il fallait remonter la garde-robe et ramasser quelques bijoux.

Peu importe que les billets de banque soient gras, et de quelles mains sales ils sortent.

Elle reprit du cœur à l’ouvrage, et c’est à peine si elle trouvait quatre ou cinq heures par semaine à accorder à son marchand de beurre, tant elle était occupée.

Entre deux opérations, elle courait chez un directeur, parce que les planches reposent un peu de la rue.

Elle fréquentait les bureaux d’omnibus, elle faisait le Louvre, la Madeleine, et elle avait son numéro d’ordre et son tarif dans