Page:Galitzin - Hymne à la musique considérée dans ses rapports avec l'âme, 1862.djvu/3

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C’est alors que notre âme aura vraiment conçu
Ce que l’œil n’a point vu, ni l’oreille perçu,
L’ineffable harmonie au ciel élaborée,
Et par le Tout-Puissant aux élus réservée.
Ah ! livre-toi, mon âme, à ce divin plaisir ;
Qu’en l’élevant sans cesse il t’aide à conquérir
Les uniques trésors que Dieu nous abandonne :
L’innocence sur terre, au ciel une couronne !


Prince Nicolas Boris GALITZIN.