Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

peuplé ; & ses sujets étoient si bien traités, qu’ils menoient une vie heureuse & exempte de misere. Il faut ajouter, que rien n’étoit plus magnifique que fa Cour. Il poffédoit lui seul enfin tous les avantages que les autres Monarques avoient tous ensemble. Environné de tant de grandeur, il ne dédaignoit pas de prendre connoiffance des différends qui naissoient entre ses sujets, & de les concilier. Il se chargeoit sur - tout des affaires qui regardoient le Gouvernement, parce qu’il jugeoit que la nécessité de son devoir étoit indispensable sur ce point.

Après que le bel ordre fut établi dans ses provinces, & qu’il eut éloigné les ennemis de ses frontieres, il employoit l’heureux repos