On tire par adresse les enfans des autres écoles que l’on reçoit sans que l’ancien maistre ait été satisfait ;
On se veut mal et on tâche de se faire valoir aux despens des autres maistres de qui on se raille publiquement les traitant d’ignorans, de pédans ;
On souffre aux enfans des sottises et des paroles soit messéantes, etc. ;
Il y en a qui négligent extraordinairement leur école et de qui les enfants ne profittent point ;
On n’observe pas la civilité et la bienséance chrestienne ;
On chastie les enfans avec fureur et sans modération ;
Il y a des plaintes particulières que l’on marquera dans la suite.
C’est encore un renseignement curieux sur l’état d’esprit de ce personnel enseignant que cette phrase extraite de notes sur une sorte de conférence pédagogique :
Il y a eust quelques petits différents entre les maistres des riches et des pauvres touchant certains termes dont se servit M. Terrasse appelant les maistres des pauvres maistres des gueux : Après avoir pacifié les partyes…
Il ne me reste plus qu’à ajouter des constatations qui prouvent l’efficacité de l’action entreprise.
En avril 1684, inspection incomplète :
Garçons 196 |
Total : 239 | |
Filles 43 |
En août 1684, tout semble avoir été vu :
Garçons | 369
|
} | Total : 487 |
Filles | 118
|
En juin 1687
Garçons | 507
|
} | Total : 823 |
Filles | 316
|
Sur les 507 garçons, 70 environ qualifiés « latinistes ».