ATTACHÉS AUTOUR DU COU ET AUX PIEDS
De ce mode, l’Histoire du très saint martyr saint Sevarianus rend témoignage, car il est écrit : « En conséquence le préfet, prenant le silence de Severianus pour du mépris, ce qu’il était en effet, lui infligea un châtiment plus terrible encore ; et, après l’avoir fait retirer de la roue, le fit conduire à un mur. Alors, après lui avoir fait attacher deux énormes et très lourdes pierres, l’une au cou et l’autre aux pieds, et l’avoir attaché par le milieu du corps avec une corde, il le laisse suspendu au mur, dans les airs, afin que ses membres soient tirés séparément et qu’il périsse de cette manière violente. » Ainsi disent les Actes, mais c’en est assez, et plus qu’assez sur cette dernière forme de cruauté.
Ce septième mode est mentionné dans les Actes de saint Grégoire d’Arménie, où nous lisons : « Lorsque saint Grégoire eut fini de parler sur ces matières, Tyridates fut rempli de colère au-delà de toute mesure, et s’élança contre lui avec fureur. En conséquence, le très noble héros fut instantanément lié. Alors, après lui avoir introduit dans la bouche un bâillon en bois, distendant autant qu’il est possible les mâchoires, ils chargèrent ses épaules de fardeaux du sel que l’on extrait en Arménie. Ensuite, liant son corps sacré avec des cordes, ils élevèrent le