Page:Galmot - Un mort vivait parmi nous, 1922.djvu/180

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à son appel. C’est par lui que je découvrirai le lac Parimé…

— Écoute… Je lui appartiens…

Les paroles de Pierre Deschamps éclairaient mon esprit et me révélaient la lumière éblouissante qui brillait en moi comme une scène ruisselante de feux lorsque se lève le rideau du théâtre.

La vérité éclatait… Tout venait de l’Indien… Le délire des hommes du camp, la folie de Marcellin, les hallucinations collectives, mon propre égarement et le rêve insensé de Pierre, tout trouvait sa source dans les incantations de l’Indien.