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LA TÉNÉBREUSE AFFAIRE

petit bâtiment que tu aperçois sur la droite… c’est là que logent les domestiques… Si tu voyais une lumière briller soudain dans ce pavillon, ou si tu entendais un bruit de pas, donne aussitôt deux coups de sifflet.

— Compris, monsieur Dickson… mais si vous étiez par malheur en danger, faudrait-il aller vous porter secours ?

— Je n’ai rien à redouter… car je suis connu dans cette maison et dans le cas où je serais surpris, je trouverais toujours une raison pour expliquer ma présence… Ce que je désire avant tout, c’est que les domestiques qui font des rondes chaque nuit ne me surprennent pas dans les escaliers.

— J’aurai l’œil, soyez tranquille, répondit Frog.

— As-tu un couteau ?

— Voici, monsieur Dickson.

— Bien, merci.

Je me dirigeai alors vers un endroit où le mur n’avait pas plus de deux mètres de haut, m’enlevai à la force des poignets, fis un rétablissement par principe et me laissai glisser doucement dans le parc.

Arrivé devant la petite porte par laquelle j’étais déjà passé avec Slang et qui donnait sur le vesti-