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LA TÉNÉBREUSE AFFAIRE

replaçai consciencieusement dans le portefeuille et glissai celui-ci dans la poche où je l’avais pris.

— Cette fois, exultai-je, je tiens la clef de l’énigme et je la tiens bien !

Voilà donc la raison de ces rondes bizarres, de cette glace par laquelle le maître exigeait que l’on constatât sa présence, chaque nuit, alors que ses occupations multiples le retenaient ailleurs ! Ah ! tout cela était bien imaginé et je doute que Sherlock Holmes ait jamais eu à instruire une affaire aussi captivante.

Là-dessus je sortis de la chambre et descendis l’escalier.

Il était temps, car un coup de sifflet de Frog m’avertissait qu’il avait aperçu quelque chose.

J’attendis quelques instants, blotti dans une touffe de fusains et je vis bientôt une lanterne qui projetait sur le sol un petit cône lumineux.

C’était Betzy qui allait faire sa ronde.

Elle prit l’escalier par lequel je venais de descendre et atteignit le fameux couloir aux cadrans enregistreurs.

J’étais déjà dans la rue.

— Et alors ? interrogea Frog.

— Tout s’est bien passé… Maintenant, mon