qui décelait en lui le goût du confort et du luxe : deuxième circonstance aggravante.
Il m’ouvrit toutes les portes pour me montrer une série de pièces meublées avec un grand souci d’élégance et dont je connaissais déjà certaines pour y avoir été reçu par M. Crawford : le petit salon notamment, et le jardin d’hiver ainsi que le fumoir entièrement plaqué de bois des îles comme l’intérieur d’une immense boîte à cigares.
Ce Slang me connaissait à peine et il m’initiait sans scrupules aux aîtres de la maison.
Comme on sentait bien l’homme qui a déjà des projets en tête et qui ne tient plus guère à sa place ! Sûrement il avait dû trouver un magot chez M. Chancer et, un beau matin, il allait filer à l’anglaise, si je lui en laissais le temps…
Au premier étage, nous suivîmes une longue galerie dont les murs disparaissaient sous des panoplies d’armes malaises, hawaïennes et canaques.
Tout à coup, Slang s’arrêta devant une glace sans tain placée à hauteur d’homme.
Cette glace reposait de l’autre côté de la cloison sur une cheminée de grand style encombrée de bibelots et la vue plongeait dans une pièce meublée à l’imitation de celles du palais de Windsor.