Page:Garcin de Tassy - La Langue et la littérature hindoustanies en 1876.djvu/143

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A P P E N D l C E.




ADDITION À L’ARTICLE RELATIF AU SUKHAN-I SCHU’ARÂ DE NASSAKH
(Page 26 de la « Revue »).

Nassakh est fils de feu le munschi Cazi Faquir Muhammad, auteur du Jâmi’uttawârikh « le Collecteur des chroniques », et petit-fils du cazi Muhammad Riza de Faridpur. Il a travaille pendant douze années à son Tazkra, dont le titre, Sukhan-i schu’arâ, offre par la valeur numérique des lettres le chronogramme de l’année dans laquelle l’ouvrage a été terminé, c’est-à-dire 1281 (1864-65). Nassakh a suivi dans son ouvrage l’ordre alphabétique arabe, d’après le nom poétique ou takhallus des auteurs. Il y a seulement une section particulière pour les femmes auteurs.

On trouve dans le Tazkira de Nassakh prés de neuf cents poëtes dont il n’a pas été parlé dans mon « Histoire de la littérature hindoustani », soit dans le corps de l’ouvrage, soit dans la préface et le post-scriptum du troisième volume. Il est vrai que l’auteur cite beaucoup de ses amis qui n’ont probablement fait que peu· de vers ou qui ne sont guère connus que dans les muscha’aras qu’il a fréquentés. Quoi qu’il en soit, afin de compléter le tableau que j’ai présenté des auteurs hindoustanis, je crois devoir donner ici la liste alphabétique de tous les poëtes et autres auteurs mentionnés dans le Sukhan-i schu’arâ et qui ne l’ont pas été dans mon « Histoire », ce qui sera comme un supplément à mon ouvrage. Mais pour simplifier la chose et abréger le travail, je donne seulement les renseignements indispensables pour l’identité des auteurs.

Abad (Muhammad Yacub Ali Khan), de Delhi.
’Abd (Gulam-i Rabbani), d’Hougly, résidant à Calcutta.