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sainement trait aussi a lajangue dont je m’occupe ici, je ne dois pas manquer de citer les « Notes of an Indian Journey » de M. Grant Duff’, dont j’avais parlé l’an passé, à l’avance[1]. Elles ont paru, et elles confirment l’opinion favorable que j’avais émise sur ce savant et intéressant écrit, qui est enrichi d’une carte des pays que cet homme d’État distingué a parcourus avec intérêt pour lui-même et pour ses lecteurs.

Je ne veux pas non plus oublier de mentionner le magnifique volume orné de belles illustrations, photographiées sur les tribus et les monuments des « Nilguiris »[2], par feu J. W. Breeks, édité par sa veuve, et dont un exemplaire m’a été généreusement envoyé par le secrétaire d’État pour l’Inde par l’entremise de l’honorable Mr. Forbes Watson, directeur de « l’East India Museum ».

Sur les confins des Provinces nord-ouest de l’Inde, on parle différentes langues. Il est difficile aux officiers du gouvernement anglais de les savoir toutes ; aussi ceux qui sont employés dans ces parages y renoncent-ils et ne rêvent-ils que leur changement. Pour obvier à cet inconvénient, un officier anglais a publié un Recueil des phrases les plus nécessaires et dont l’emploi est forcément fréquent, en anglais (avec la prénonciation figurée pour les indigènes), en hindoustani, en persan et en puschtou, et cette publication est recommandée par l’Awadh Akhbâr[3].


III. « Il n’y a pas longtemps, dit le Panjâbi[4], que l’Hindoustan, qui est un pays immense et qui fut jadis le berceau de toutes les sciences et de tous les arts, était appelé « contrée ténébreuse »... Mais maintenant que depuis un

  1. « La Langue et la littérature hindoustanies en 1875 », p. 64.
  2. « An account of the primitive tribes and monuments of the Nilagiris », grand in-4o ; London, 1873.
  3. N° du 30 janvier 1876.
  4. N° du 7 juin 1876.