à Pouna, où elle a voulu visiter la prison centrale et tenir une réunion d’indigènes pour leur faire connaître ses vues sur différentes questions sociales. Puis elle est allée à Madras, où elle était à la fin de novembre 1875, et elle y offrit, à l’École normale des femmes, de la part de la reine d’Angleterre, un exemplaire de son ouvrage intitulé : « Leaves from the journal of our life in the Highlands. » De là, elle se rendit et Calcutta, elle y assista au service religieux du Brahma-mandir (temple de Dieu), et elle alla ensuite à Bombay[1], d’où elle, est repartie pour l’Europe en avril 1876, emmenant avec elle deux enfants du babu Saci-praçâd Banerji, pour les faire élever en Angleterre[2]. Puis, au mois de mai, nous la trouvons à Londres, à la Société des arts, où elle donna aux membres du « National Indian Association » un récit circonstancie de son voyage et des résultats qu’elle a obtenus[3], et elle a signé, en sa qualité de secrétaire honoraire de cette Association, l’adresse que la Compagnie présenta à Sir Salar Jang pendant son séjour en Angleterre.
Le haji maulawi Saïyid Imdad Ali[4] voudrait fonder à Agra un Madraçat ul’ulûm « Collège des Sciences », pour les jeunes filles musulmanes, à l’imitation de celui qui a été fondé pour les musulmans par le saïyid Ahmad Khan. On voudrait même qu’il y eût plusieurs établissements du même genre ou les jeunes filles musulmanes pourraient recevoir une éducation analogue à celle que reçoivent les musulmans dans le collège du saïyid Ahmad. Il y a longtemps que le saïyid a dit, dans le Tahzîb ulakhbâr[5], que « l’éduca-