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XLIV. Le Guldasta-i Haïdarî « le Bouquet haïdarien, » par Haïdar-baksch Haïdarî, un des écrivains les plus féconds du commencement du siècle, contient, outre des anecdotes et un dîwân, un Tazkira des poëtes hindoustanis.

XLV. Le Tazkira de Mîr Muhammad Alî Tirmizî, écrivain hindoustani à qui on doit un abrégé en prose du Schâh-nâma de Firdaucî[1], est cité dans le Gulzar-i Ibrâhîm. Voilà le seul renseignement que je puis donner sur cet ouvrage.

XLVI. Je n’ai rien à dire non plus sur le Rauzat usch-schu’ âra « le Jardin des poëtes, » autre biographie originale.

XLVII. Le Tazkira de Akhtar. L’écrivain qui a pris le nom de Akhtar (astre) pour surnom poétique, n’est autre que le roi d’Aoude détrôné, Wâjid’Alî schâh, qui, dans son palais de Lakhnau, sa capitale, charmait ses loisirs par la culture des lettres. Il est, en effet, auteur de plusieurs ouvrages hindoustanis qui ont été imprimés, et j’en ai dans ma bibliothèque particulière. Quant à son Tazkira, il est dit-on, une immense biographie qui contient cinq mille notices sur des poëtes persans et hindoustanis ; mais elle m’est personnellement inconnue.

XLVIII. Petit Tazkira des poëtes urdus, par Azurda (Sadr uddîn), poëte hindoustani contemporain, qui a aussi écrit par fantaisie des vers arabes. Schefta mentionne ce Tazkira dans sa biographie à l’article sur Sauda ; toute-

  1. Voy. Hist. de la littér. hind., t. 1er, p. 359.