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Page:Garcin de Tassy - Les Auteurs hindoustanis et leurs ouvrages.djvu/98

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kschatriyas[1], une troisième qui porte le titre donné à d’autres ouvrages de Gulschan-i Hind, une quatrième en dialecte dakhni, dont on trouve un exemplaire à la bibliothèque du Nizam[2], une cinquième, publiée à Lakhnau en 1845, et une sixième à Calcutta en 1847, annoncée comme étant traduite du persan[3].

La légende des Quatre Derviches, dont la rédaction d’Amman, qui porte le titre de Bago Bahar, « le Jardin et le Printemps, » chronogramme de sa date, est le texte choisi pour les examens des aspirants au service civil et militaire de la Compagnie des Indes, a exercé la plume d’autres écrivains indiens : de Tahcin (Ata Huçaïn) entre autres, qui a donné à sa rédaction le titre de Nau tarz-i murassa’ « Nouvelle rédaction enrichie de joyaux, » c’est-à-dire de citations de vers.

Les Aventures du guru Paramartham, célèbres surtout en tamoul, mais qui existent aussi en hindoustani, et qui ont été imprimées à Madras, en 1848, dans cette dernière langue.

Le Baïtal pachici et le Singhaçan battici, ou « les Vingtcinq récits du Vampire » et « les Trente-deux récits des Statuettes du trône de Bikram, » sont des légendes trop connues pour s’y arrêter. Dharm Narayan, Lallu, Surat et plusieurs autres écrivains hindis les ont exploitées.

Je ne cite que pour mémoire les Contes d’un perroquet, qui sont d’origine sanscrite et dont je connais huit rédactions différentes tant en hindi qu’en urdu et en dakhni[4] ; et je rappellerai seulement les titres de Khawir Schah[5], de

  1. J’ai donné en 1860, la traduction de la version de Nem Chand, dans la Revue orientale et américaine.
  2. Voyez le tome Ier de mon Histoire de la littér. hind., p. 43.
  3. Cette dernière pourrait bien être la même que celle de Nem Chand.
  4. Voyez le tome Ier de mon Histoire de la littér. hind., p. 85.
  5. Outre celui de Aschic dont j’ai donné l’analyse t. II, p. 550 de mon