Les habitants des hautes terres d’Écosse portent un bonnet et une tunique, mais ni pantalon ni bottes. Leur tunique va jusqu’au genou, qui est nu, ainsi qu’une partie des jambes. Ils portent des bas de coton teint, des souliers avec des boucles, et une épée à leur ceinture.
Les gens des hautes classes de la société, en Angleterre et en Écosse, élèvent leurs enfants d’une manière toute différente de celle des habitants de l’Hindoustan du même rang qu’eux. Au lieu de les envoyer simplement à l’école, comme font les Indiens, ils placent généralement leurs enfants, tant garçons que filles, dans des pensions situées souvent à une grande distance de la maison paternelle. Depuis l’âge de quatre ans les enfants sont constamment occupés à lire, à écrire, à étudier : on ne les laisse jamais oisifs.
Si on ne connaît pas la musique, ou qu’on ne sache pas danser ou monter à cheval, on est censé être d’une naissance obscure ou appartenir à des parents pauvres ; de plus, les femmes qui ne possèdent pas ces arts d’agrément se marient difficilement. Les gens des basses classes, surtout en Écosse, savent tous lire et écrire ; ils peuvent choisir la profession ou le métier qu’ils préfèrent, sans être tenus de prendre l’état de leur père.
Ici les gens riches et distingués ne se croient pas déshonorés d’aller à pied, soit de jour, soit de nuit, une canne à la main et vêtus simplement. Il y a néanmoins, pour ceux qui n’ont pas d’équipage, des voitures de louage qu’on trouve sur les places publiques, et qui sont propres et vont fort vite…
