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bliques et des sociétés savantes, permettent de combler quelques lacunes, que l’absence d’informations certaines avait forcé de laisser, et de rectifier des faits qui étaient restés enveloppés dans l’obscurité. Dans ces bibliothèques figurent toujours au premier rang les écrits dont nous avons parlé en commençant, et surtout les précieuses relations des Jésuites, auxquelles les meilleurs historiens américains se plaisent à payer un juste tribut d’éloges. Québec possède deux collections d’ouvrages sur l’Amérique, qui s’accroissent tous les jours ; l’une a été formée sous les auspices de la Société littéraire et historique, et l’autre, sous ceux de la Chambre d’assemblée à laquelle elle appartient.[1] La science ne peut avoir trop d’obligation aux auteurs de ces louables entreprises, et l’on doit espérer que la législature continuera d’affecter des fonds, pour enrichir ces collections et faire imprimer des manuscrits, ou de nouvelles éditions d’anciens ouvrages, qui deviennent de plus en plus rares, relatifs au pays.

Le plan de cet ouvrage a dû occuper notre attention très-sérieusement, vu surtout la différence des théâtres sur lesquels se passe l’action

  1. Depuis que ceci a été écrit, cette dernière collection a suivi la Chambre d’assemblée à Montréal, nouvellement érigé en ville capitale.