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Page:Garneau - Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours, tome III, 1848.djvu/562

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d’attaquer le camp français, décide de bombarder la capitale et de ravager les campagnes. — La ville est incendiée. — Attaque des lignes françaises à Montmorency. — Wolfe repoussé, rentre accablé dans son camp et tombe malade. — Il tente vainement de se mettre en communication avec le général Amherst sur le lac Champlain. — Les autres généraux lui suggèrent de s’emparer des hauteurs d’Abraham par surprise afin de forcer les Français à sortir de leur camp. — Le général Montcalm envoie des troupes pour garder la rive gauche du St.-Laurent depuis Québec jusqu’à Jacques Cartier. — Grand nombre de Canadiens, croyant le danger passé, quittent l’armée pour aller vaquer aux travaux des champs. — Du côté du lac Champlain M. de Bourlamarque fait sauter les forts Carillon et St.-Frédéric, et se replie à l’île aux Noix devant le général Amherst qui s’avance avec 12,000 hommes. — Le corps du général anglais Prideaux, opérant vers le lac Érié, prend le fort Niagara et force les Français à se retirer à la Présentation au-dessous du lac Ontario. — Les Anglais surprennent les hauteurs d’Abraham le 13 septembre. — Première bataille qui s’y livre et défaite des Français. — Mort de Montcalm : capitulation de Québec. — Le général de Levis prend le commandement de l’armée et veut livrer une autre bataille ; mais en apprenant la reddition de la ville il se retire à Jacques Cartier et s’y fortifie. — L’armée anglaise, renfermée dans Québec, fait ses préparatifs pour y passer l’hiver. — Demande de secours en France pour reprendre cette ville.

Sentimens divers que la prise de Québec cause en Angleterre et en France. — Les ministres de Louis XV abandonnent le Canada à lui-même. — La Grande-Bretagne organise trois armées pour achever sa conquête. — Mesures que l’on adopte pour résister à cette triple invasion. — Forces relatives des Français et des Anglais. — Le général de Levis marche sur Québec. — Seconde bataille d’Abraham. Défaite complète de l’armée anglaise, qui se renferme dans la ville et que les Français assiégent en attendant les se-