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attachée embrasse toutes les parties du vaste royaume de la nature. Si l’homme peut prétendre à une étincelle du feu divin, c’est bien dans ce lieu qu’il doit aller en chercher les titres.

Après avoir visité le jardin, la bibliothèque, les cabinets remplis d’échantillons de tous les règnes de la nature, je me dirigeai vers le Labyrinthe, sentier qui conduit en serpentant au sommet d’un monticule ombragé par des sapins et un cèdre du Liban planté là en 1735, par Bernard de Jussieu. Du haut de ce monticule, couronné d’un kiosque, la vue découvre tout Paris. Tout près est le tombeau de Daubenton indiqué par quelques pierres brutes et une petite colonne tronquée. Ce qui me touche toujours en Europe, ce sont les monuments des grands hommes, ces tombeaux