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que personne n’ose proclamer bien haut, que les fidèles de l’une soient plus vertueux et plus purs que ceux de l’autre. En général il n’y a pas grande différence à cet égard.

Pour remplir mes nouvelles fonctions, je me rendais tous les jours chez M. Viger, qui persistait à loger au Café de Londres, où je l’avais trouvé la première fois que je l’avais visité.

Il fallut d’abord parcourir la défense de M. Stuart, qui formait un volume folio imprimé de l’épaisseur du doigt, et que M. Viger résolut de réfuter ligne à ligne, afin de ne rien laisser sans réplique. J’étais chargé de faire deux copies de cette réfutation, l’une pour le ministre des colonies et l’autre pour le Canada. Je suivais M. Viger dans sa rédaction. Au bout de quelque temps, le ministre