des armes que ces contractions lui donnent sans cesse ; mais sa vie publique à lui-même jusqu’à ce moment, semble prouver qu’il est plus fait pour l’attaque que pour la défense, et que le sang celtique bouillonne avec trop de force dans ses veines, pour lui permettre de remplir un rôle plus méditatif et plus tranquille. Malgré les reproches qu’on peut lui adresser sur son imprudente ardeur et l’exagération de ses idées, il faut reconnaître toutefois sa consistance et son indépendance ; car il est difficile de croire qu’il n’aurait pas pu, comme tant d’autres, retirer de sa popularité et du système responsable, ces avantages personnels qui ont tant contribué à faire accueillir partout l’Union des Deux Canadas.
M. McKenzie s’était mis de son côté à démontrer aux ministres les funestes