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Sa santé a été faible, et j’ai été du nombre de ceux qui lui ont conseillé de ne pas se hasarder sur la mer dans une saison aussi orageuse que celle-ci. » Le 24, M. DeLagrave m’apportait une lettre qui contenait ces mots :

« Il ne me reste que le temps de vous dire que ce pauvre Isidore Bédard avec qui j’ai dîné il y a aujourd’hui quinze jours, est tombé le soir même très-malade d’un renouvellement de son crachement de sang. Il a été dangereusement malade depuis ce temps ; mais il est mieux, et les médecins m’assurent qu’il sera capable de s’embarquer au commencement de juin prochain pour le Canada. »

C’était une illusion. Il eut, il est vrai, vers le commencement du mois d’avril quelque mieux, et on espérait qu’il