surmontent, les arches aigües, les fenêtres chargées, dans leurs divisions, d’ornements de pierre taillés en dentelle, les rosaces de verre teint représentant les personnages de l’Écriture, tout contribue à la grandeur et à l’infinie variété des détails de la basilique. À l’intérieur, rien de plus imposant et de plus majestueux. Lorsque, du derrière de l’église, on jette la vue dans la nef bordée de ses hauts piliers, sur la voûte qui semble s’élever vers le ciel, dans l’abside, au fond du chœur, voilé d’une demi-obscurité, l’on éprouve je ne sais quoi qui rappelle l’immensité. Les arcades ogivales, les galeries de pierres brodées à jour, les riches sculptures des chapelles, les souvenirs qui assaillent à chaque pas la mémoire dans ces vieilles basiliques, tout avait pour moi le charme à la fois de la nouveauté et de l’antique, nouveauté par l’impression, ce style
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