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Malgré son antiquité, la ville n’avait en 1831, qu’une population de douze à quinze mille âmes. Elle doit sa grande renommée à son université, la plus riche peut-être du royaume, et la plus fréquentée par la noblesse.

Douvres n’a de remarquable que ses falaises qui ressemblent à celles sur lesquelles la citadelle de Québec est assise, et ses vieilles fortifications qui en couronnent le sommet et qui couvrent un espace de trente-cinq acres. Ce sont des ouvrages romains, saxons, français, hérissés de tours qui portent encore des noms normands.

On trouve dans la ville qui est au pied du Cap, des bains, un théâtre et une salle d’assemblée. Le grand nombre de voyageurs qui vont en France alimentent le commerce des habitants.