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Page:Garnier - Les fétichistes, pervertis et invertis sexuels - observations médico-légales.djvu/123

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FÉTICHISME DES OBJETS.

Ses habitudes étaient bizarres ; il avait des manies dont on souriait. Très méticuleux dans les soins qu’il consacrait à sa toilette, et cela dès douze ou treize ans, il se faisait des onctions sur la figure avec de la pommade et se poudrait ensuite, maniant le miroir à tout instant comme une femme extrêmement coquette.

A la campagne, il prenait des précautions ridiculement minutieuses pour garantir son teint contre les ardeurs du soleil.

Souvent son frère l’a trouvé, le matin, immobile dans son lit, dans une posture grotesque, la tête recouverte de linges, afin, disait-il, de ne pas « brûler » son traversin.

Mais bientôt apparurent des phénomènes de plus haute importance que ces