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Page:Garnier - Les fétichistes, pervertis et invertis sexuels - observations médico-légales.djvu/166

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FÉTICHISME HOMO-SEXUEL DE L’INVERTI.

meil ; il se levait, et se mettait à dessiner «ce que n’avait plus Abélard », selon son expression. La collection des dessins obscènes s’augmentait sans cesse.

« Je les cachais soigneusement, nous déclare-t-il, et dès que j’avais la certitude de n’être pas vu, je passais de longs moments à les considérer avec un extrême plaisir qui aboutissait à l’acte de la masturbation… Je fuyais le monde et n’étais heureux que dans ma chambre, seul avec mes dessins. Les jours de fête, je les passais à dessiner de plus belle… Plus je grossissais les proportions, plus mon admiration était grande…

» Je finis par tomber malade, j’avais des idées noires…

» J’ai toujours été étonné de l’indifférence absolue où me laissaient les jeunes filles que je rencontrais.