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Page:Garnier - Les fétichistes, pervertis et invertis sexuels - observations médico-légales.djvu/189

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TRAITEMENT.

temps, la même somme d’efforts persistants employés à une suggestion morale, n’auraient pas produit des résultats à peu près équivalents.

L’essentiel est de s’occuper de ces natures qu’une prédisposition héréditaire oriente si mal ; il importe de ne pas les abandonner sans aide, sans conseils, sans réconfort moral, à leurs penchants morbides.

Il faut convenir que, longtemps, le médecin lui-même, méconnaissant le caractère réel de telles déviations, s’est trop désintéressé de ces infirmes moraux, s’est montré trop disposé à prononcer le nescio vos qui tendait à les rejeter dans les rangs des êtres pervers, à les exclure du nombre de ceux qui ont droit à notre compassion, à notre sollicitude, à nos soins.