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Page:Garnier - Les fétichistes, pervertis et invertis sexuels - observations médico-légales.djvu/99

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FÉTICHISME DES OBJETS.

ture qui lui avoua n’avoir jamais eu de penchant pour la femme.

Par contre, les beaux hommes l’excitaient d’une façon toute particulière. Jamais il n’avait pratiqué la pédérastie ni la masturbation mutuelle, mais il s’adonnait souvent à l’onanisme solitaire.

Sa plus grande jouissance était de voler le linge, le mouchoir d’un bel homme, d’y envelopper son pénis et de se masturber ainsi… Lorsqu’il n’avait pas de mouchoir à sa disposition, il se masturbait en évoquant l’idée d’un mouchoir ou d’un autre linge d’homme.

… Les rêves érotiques du malade ne portaient que sur des linges d’homme et provoquaient alors l’éjaculation.


Un malade de Krafft-Ebing adorait, dès l’âge de quatre ans, les bottes bien