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Page:Garnier - Six semaines dans un phare, 1862.djvu/166

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six semaines dans un phare.

Le bon Dieu, comme je vous l’ai dit, me punissait en me forçant à rentrer dans la patrie que mon amour-propre m’empêchait de revoir !

J’y suis et j’y reste. De bons amis m’ont fait obtenir cette place de gardien de phare, et, pour leur prouver que je ne suis pas ingrat, je n’irai plus courir les aventures en mer.

Il faut encore que je vous demande pardon d’avoir trop parlé de moi et pas assez de ce que j’ai vu. Un autre soir, je vous demanderai de me questionner, et à vos questions je répondrai en racontant bien des choses que j’ai oubliées dans ce récit..

— Ce n’est pas de refus, dit Paul. En tout cas, merci… Ah ! mon oncle, la pêche à la baleine a bien son charme, et je voudrais bien aussi venger le capitaine Marion !