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six semaines dans un phare.
À peine toutes nos dispositions étaient-elles prises, qu’un globe de feu illumina la gauche de la baie, et un boulet passa en sifflant au-dessus de nous…
— Hisse le pavillon français ! ouvre les sabords, s’écrie notre capitaine en se précipitant sur son banc de quart.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cd/Garnier_-_Six_semaines_dans_un_phare%2C_1862.djvu/page424-300px-Garnier_-_Six_semaines_dans_un_phare%2C_1862.djvu.jpg)
Combat de nuit.
Cinq épouvantables décharges semblèrent y répondre et vinrent croiser sur nous en éclairant les couleurs anglaises qui flottaient aux mâts de cinq vaisseaux. Notre capitaine nous cria à travers son porte-voix :
— Feu partout, feu !
Un volcan éclata : une fois l’action régulièrement engagée, quand nous eûmes réparti notre feu sur nos adversaires, nous reconnûmes à la lueur du canon que les forces qui étaient devant