Myen. — Non, je cherche le folklore, j’ai perdu le folklore.
Le voisin (ahuri, mais compatissant). — Ah ! vraiment ?…
Myen. — Je l’avais en entrant ; où donc ai-je pu le fourrer ?
(Il se relève et fouille successivement toutes ses poches ; le voisin le regarde avec un intérêt croissant, qui sympathise. Soudain, Myen se frappe le front.)
— Ah ! je parie que c’est le garçon qui l’aura pris !… François !
(François s’empresse.)
Myen (le regardant sévèrement). — C’est vous qui avez pris le folklore ?
François. — Moi, Monsieur Myen ? Je n’ai rien pris du tout !
Myen. — Pas de tournures !… Je l’avais en entrant, je suis sûr que je l’avais en entrant !
François. — Je vous jure, monsieur Myen… Il y a dix ans que je suis dans la maison. Jamais je n’ai rien pris à un client.
Myen. — C’est possible, mais je l’avais, moi, ce folklore !
François (perdant la tête). — En effet, je me