Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/97

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Hier, je le croise, rue d’Havré, en face du Cruchon :

— Une pinte, Polyte ?

— Ça va… Deux cruchons, s. v. p.

On apporte les deux verres et Polyte immédiatement met devant lui celui qui était devant moi.

— Qu’est-ce que vous faites ?

— Je ne tiens pas à être empoisonné.

— Bé !… Et moi ? !

En temps ordinaire, j’aurais ri. Au lieu de rire — dites-moi pourquoi, s. v. p. — je me suis fâché : j’ai laissé là mon verre et je suis parti en claquant la porte.