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VI


C’était un petit appartement au premier étage, propre et en plein soleil. Il n’en reste plus rien ; le mois dernier, par une nouvelle ligne de chemin de fer, j’ai passé à toute vapeur sur le lieu où se trouvait naguère le petit salon, avec ses deux fenêtres et son balcon orné de plantes vertes.

« Veillez à ce que la maison donne au couchant, m’avait dit Jeanne en particulier, afin qu’elle ait toujours le soleil à la fin du jour. » Ces murs entr’ouverts par le chemin de fer sont tristes maintenant, mais je me souviens des heures paisibles que j’y ai passées, et du repos que ma mère et Jeanne y ont trouvé.

Après la ruine générale, nous disposâmes de la