Page:Gaskell Craik - Trois histoires d amour.djvu/28

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II


— Mère, dit Guillaume, pourquoi voulez-vous absolument qu’elle soit en vie ? Si elle était morte seulement, nous n’aurions plus besoin de prononcer son nom. Nous n’avons jamais entendu parler d’elle depuis que mon père a écrit cette lettre. Nous n’avons pas su si elle l’avait reçue ou non. Elle avait déjà quitté sa place. Bien des femmes meurent en…

— Oh ! non, ne dis pas cela, mon garçon, ou mon cœur va se briser tout à fait, dit la mère avec une espèce de cri. Puis elle se calma dans l’espoir de l’amener à sa propre conviction. Tu ne m’as jamais demandé, et tu ressembles trop à ton père pour que je te le dise de moi-même, mais c’était pour me trouver près de l’ancienne place de Lisette