Page:Gaskell Craik - Trois histoires d amour.djvu/84

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Et maintenant après cette longue digression, qui n’est pas aussi étrangère au sujet qu’elle peut paraître au premier abord, je reviens à mon histoire.

L’année grandit, puis elle décrut ; vers la fin, madame Rochdale me dit que c’était une des années les plus heureuses qu’elle eût jamais connues.

Je le crois d’autant plus que comme la plupart des grands bonheurs, elle avait commencé par une douleur vaincue. Mais personne ne s’aventurait à parler de cela, et peut-être la mère ne se fût-elle pas avoué maintenant à elle-même l’existence momentanée de la douleur.