Page:Gasquet - L’Enfant, 1900.djvu/29

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Matri longa decem tulerunt fastidia menses.


 
Dans les rochers entrouverts
Ruissellent les sources vives,
Au fond des chauds lauriers verts
Les colombes sont plaintives.


Le printemps dans les sillons
À pas lumineux s’avance,
Et l’odeur des genêts blonds
Enveloppe la Provence.


Ivres dans les vents nouveaux,
En mordant les jeunes branches
Entends hennir les chevaux,
Les combes sont toutes blanches.