AU LECTEUR.
’Ay creu Vous devoir icy
avertir dés le commencement, que Gassendi, dont
voicy les Ouvrages reduits
en Abregé le plus clairement
qu’il m’a esté possible, a veritablement
admis les Atomes avec DemocrUe,
& Epicure j mais qu’il en a néanmoins ufé
à îegard de ces deux Philofbphes * comme
À Regard de Platon, d’Annoté , & de tous
les autres foit Anciens, fia Moâernts;il a
fie» faire le choix de ce qst ils avaient de
fins beau , & de meilleur dans leurs Livres,
& t* accommodé afin Sytiemeparticulier ;
& lorfque quelques-unes de cturi
Opinions luy ont para choquer ou le bon-Sens,
ou la. Religion , ou les bonnes ’mœurs,
mm feulement U les a abandonnées , mais U
les a combattues p dus fortement, & plu! jud*~
cieufement que qui que ce fiitde forte au’*
proprement parler cecy defl point la Philofophie
de Democrite ,ni a Epicure, non-