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Page:Gaston Phoebus - La Chasse, J-Lavallee, 1854.djvu/170

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les alans et les chiens d’oysel viennent d’Espainhe ; et leur tire la nature de la malvèse génération d’où ilz viennent. Chiens d’oyseaulz sont rioteurs et grans abayeurs ; et se vous chassiez avecques chiens courans quelle beste que vous chassiez, et ilz y sont, ilz la vous feront faillir ; car ilz se vuelent metre devant et vont don dessà, don delà, aussi bien à faute comme à droit, et enmainent touz les chiens et les font faillir. Aussi se un limier fait sa suyte et il y a un chien d’oysel, il se voudra tantost metre devant et fera le limier balancer et issir de ses routes. Aussi se vous menez levrier avec vous et il y ait un chien d’oysel et il voit chièvres, ou oyes, ou gélines, ou buef, tantost là il commencera à abayer et à chassier ; et fera tant que tous les chiens et levriers vendront là prendre la beste à sa requeste ; quar il fera toute la riote, noise et tout le mal. Tant d’autres malvèses taches ont chiens d’oisel, se je n’avoye l’austour ou point[1], ou le faucon ou l’espervier, ou le filé, je n’en quier[2] jà avoir.

Séparateur

  1. L’austour ou point, l’autour au poing.
  2. Quier, veuille, du verbe quérir, vouloir.