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Chapitre soixante-cinquième.
Ci devise comment on puet prendre les lous aux piéges.


Aussi puet on prendre les lous aux piéges : on leur fet train et met hon dedens un palix par où il ne puet entrer fors que par un lieu, et sus le pas on met les tables[1] et là se prent par le pié. Aucunefois, quant il voit gent, ou le jour le prent, il tire si fort que le pié li demuère et il s’en va sans pié ; et se non hon le trueve pris ilec.

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  1. Les piéges que nous employons maintenant sont en fer et tout le monde en connaît la forme. Les piéges autrefois étaient en bois, ils consistaient en deux tables qui se fermaient comme les deux battants d’une porte. Les deux bords étaient garnis de clous ou de dents de métal. On tendait les deux tables à plat à terre. Une détente les tenait ouvertes ; mais dès qu’un animal venait à y toucher, les tables se refermaient et le saisissaient.