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Page:Gaston Phoebus - La Chasse, J-Lavallee, 1854.djvu/333

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Chapitre quatre-vingt-cinquième.
Ci devise comment on puet tendre pouches ou menues cordeletes ou ronseulz pour prendre les lièvres à leur relevée.


Aussi les puet on chassier aux chiens, et cordes de nuyt tendre ses pouches ou menues cordes, ou royseulz ou ce qu’il hara ou le vespre. Quant lièvres sont relevées, ou le matin, une lieue devant le jour, lequieu qu’il voudra mieulz, ou chasser le vespre ou le matin et tendre ses cordes, lesqueles doivent estre tendues ès pas des voies à venir tousjours haut ; quar une lièvre quant chiens la chassent tousjours vuelt il aler une fois au plus haut du païs. Et doit regarder les venues par où lièvre doit fuir. Là doit il tendre ses cordes. Puis doit leisser aler ses chiens qui trouveront les lièvres relevéez et les chasseront. Et sil y a lièvres ou païs, il en prendra assez, si le scet bien fère. Et a autant d’un chien ou de deux pour fère beaucoup de mal comme de mil. Aussi puet on fère haies et laz et autres choses pour le lièvre comme pour le cerf et senglier, et autres bestes selon sa petitesse. Et sa nature, et