plus recherchés : faisans dorés, colibris, oiseaux-mouches, oiseaux du paradis myrtes de Ceylan, rose de Kachemir, manguiers, bois de fer, de santal, de teck, ébéniers, crotons à laque, etc., etc. Sa collection de roses, peut-être unique au monde, ne comptait pas moins de 789 variétés, sans parler du rarissime rhododendron gelonnarium, magnifique produit du rhododendron ferruginé et de la rose-thé, obtenu par maître Gélonneur lui-même et dont on a-pu admirer un spécimen à l’Exposition Universelle de 1889. Faut-il y ajouter le rhododendron pontique, où des abeilles puisèrent autrefois le miel qui empoisonna les soldats de Xénophon ?
Mais hélas ! pourrait-on dire en parodiant légèrement le vers de La Fontaine :
Ni l’or ni les rosiers ne nous rendent heureux !
Maître Gélonneur avait, en effet, une