Après le combat, ses branches servaient à pendre les prisonniers. L’œil gauche de la victime offerte en sacrifice était aussi présenté au roi ou à la reine dans une feuille de tamanu ; le souverain faisait le simulacre de l’avaler, d’où le premier nom de Pomaré IV « aïmata mangeur d’œil. » L’œil droit était offert aux dieux et placé sur une pierre spéciale devant l’idole.
L’oranger a été importé par Cook ; le goyavier, introduit en 1815, s’est répandu dans le tout le pays avec une extrême rapidité ; le bananier et feï : y fournissent le fond de la nourriture des indigènes. Avec la banane on prépare une conserve appelée picré. Le feï, lui, forme de véritables forêts dans les montagnes et dans les vallées, toujours loin des plages. De Papeete, tous les samedis, les Tahitiens vont chercher dans la montagne leur provision de feï pour la semaine. Le popoïfeï est du feï cuit et délayé avec un peu