dessous ses lunettes et avait acquis la ferme conviction qu’il avait affaire à un mauvais plaisant.
Guidé par un habitant de Papeete, un de ces Tahitiens métis qui ont su s’élever et se moraliser au contact des Européens et de la civilisation, Robert entreprit donc de faire le tour de l'île. Ce ne devait être qu’une courte absence.
On ne peut faire aujourd’hui le tour complet de Tahiti : la partie sud, en effet, de la presqu’île de Taïarabu est à pic ; on n’a pour la longer qu’un chemin de chèvre des plus pénibles. Mais le tour de la grande île peut se faire ; la route, bien que mauvaise, permet à un service de voiture de fonctionner régulièrement.
Partis de Papeete à six heures du matin, nos touristes y rentraient le soir du troisième jour, a près avoir parcouru 112 kilomètres et traversé une centaine de ruisseau ou de rivières, dont une très profonde, celle de Papeiha.