jugeait plus sévèrement certes qu’aucun de
ses maîtres ne l’avait jamais fait. Et puis, que
de choses nouvelles pour lui n’y aurait-il pas
à apprendre ! Que de révélations la géographie,
la botanique, l’histoire ne lui réserveraient-elles
pas ! Chaque jour aussi n’avait.
il pas sous les yeux le spectacle de ces jeunes
officiers de marine qui, au milieu des soucis
de leur métier, après avoir rempli leur devoir,
trouvaient encore quelques heures à consacrer
au travail de cabinet ? L’un, après avoir « fait
le point », allait lire des ouvrages maritimes ;
l’autre, après avoir commandé la manœuvre
et en descendant du banc de quart, résolvait
quelques équations ; un troisième rédigeait
une note sur les origines des populations
mahories, en revenant de faire des opérations
de sondage et des études d’hydrographie.
Etait-il possible à Robert dans ce milieu de
rester oisif ?
Quand donc, quinze mois après son départ de Sylans, Robert se rembarqua pour ren-