pède à un oiseau ! C’est trop fort ! Ceci renverse toutes les notions reçues en zoologie. Cessons cette conversation ridicule, Monsieur !
— Pardonnez-moi, mon père ; oui, le mot curruca veut dire fauvette, je le sais ; une fauvette et un porc n’ont rien de commun, je le reconnais. Mais ici, je l’affirme, le mot fauvette est pris par antiphrase, par ironie, ludi causâ, pour plaisanter, comme dirait M. Quandoquidem, que vous pouvez faire appeler et qui ne me contredirait pas. De même que l’on dit, par moquerie, d’un mauvais Chanteur qu’il est un rossignol, de même votre confrère de Genève, pour ridiculiser la voix déchirante du porc, aura eu l’idée de l’appeler fauvette, curruca.
— Bon ! Passe encore ! mais les autres noms scientifiques qui désignent cet animal, comment les expliqueras-tu ? comment les approprieras-tu à ton porc tahitien ?
— Rien de plus aisé. Prenons le terme pinguis, gras ; je vous le demande, mon père,