Page:Gaulmier - À M. Cyprien Anot, Migné.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(8)

Du sentiment te mesure la dose,
Et t’assassine au nom de la santé.
À tes amours reste toujours fidèle ;
L’œil vers le but, où ton ardeur t’appelle,
Poursuis, atteins, devance tes rivaux ;
Cours d’un succès à des succès nouveaux ;
Plongé sans cesse en un charmant délire,
Échappe aux soins de ce monde pervers ;
Vois sous tes pieds s’abaisser l’Univers ;
Et que du moins, si j’ai brisé ma lyre,
Je me console, en admirant tes vers.


A. GAULMIER.



CHÂTEAUROUX, IMPRIMERIE DE MIGNÉ.